Le bénévole, du nom savant de « ACTIVUS BENEVOLUS », est un mammifère que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation, ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget.
Le téléphone, très utilisé par le bénévole, lui prend beaucoup de son temps, mais lui permet de régler les petits et gros problèmes qui se posent au jour le jour. C’est donc son ami, un ami qui lui coûte cher, mais dont il apprécie l’efficacité.
Par contre l’ennemi héréditaire du bénévole est le « Yaqua » (nom populaire), dont les origines n’ont pu être à ce jour tout-à-fait déterminées; le « Yaqua » est aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit, qui ne lui permet de connaître que deux mots « y’a qu’à » ce qui explique son nom !
Le « Yaqua », bien abrité dans la cité anonyme, attend. Il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez celui-ci une maladie très grave, « Le Découragement ».
Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche, et attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision, sur le sujet atteint.
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître, et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on ne les rencontre plus que dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arriveront plus à se reproduire, Les « Yaqua », avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui, ils se rappelleront alors, avec nostalgie du passé pas si lointain, où le bénévole abondait, et où l’on pouvait le traquer sans contrainte.
Persuadé que parmi nous, aujourd’hui, ne circule pas cet animal étrange qu’est le « Yaqua », nous, les bénévoles pourrons donc œuvrer tout à notre aise, sans crainte d’attraper la maladie du « Découragement ». Ce dont nous nous réjouissons !
Le Bénévolat - citations
Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement. Philippe Geluck
Bien des metiers marchands pourraient être remplacés progressivement par des activités gratuites et bénévoles, ce qui pourrait réduire la necessité de disposer d'un revenu pour en bénéficier. Jacques Attali.
Le bénévolat est un moyen de renforcer la collectivité. Le monde nous semble souvent trop vaste, les problèmes trop écrasants pour qu'un individu puisse seul exercer une influence quelconque. Joan Palmquist.
Les bénévoles n'ont pas nécessairement beaucoup de temps, mais ils ont beaucoup de coeur. Anonyme
Que c'est merveilleux de savoir qu'il n'est pas nécessaire d'attendre un seul instant avant d'améliorer le monde. Anne Frank
On peut vivre de ce que l'on reçoit. Mais on construit sa vie sur ce que l'on donne. Winston Churchill
La meilleure façon de vous trouver vous-même, c'est de vous oublier au service des autres. Ghandi
Une civilisation prospère lorsque les gens plantent des arbres sous lesquels jamais ils ne s'assiéront. Proverbe grec
La dignité ne réside pas dans les honneurs que l'on reçoit, mais dans le sentiment qu'on les mérite. Aristote
Pour une somme modique vous pouvez devenir membre de la Société de Développement de Vevey. Avec une petite condition : que vous donnerez TROIS heures minimum de bénévolat....par an.
Sur 8'760 heures dans une année, cela n'est pas trop. Donc..?
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